Pôle Petite Enfance
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Si le livre a maintenant une place dans les établissements de la petite enfance, la valeur de la lecture individuelle gagne à être portée à la connaissance de chacun. Reconnaitre les diverses modalités d’écoute du jeune enfant permettra à l’adulte de saisir tout l’intérêt d’une approche individualisée de la lecture au sein d’un collectif : Observer comment chaque enfant écoute, s’émeut, se met en mouvement, babille, permet à l’adulte-lecteur de mieux comprendre et d'accueillir ce qui touche cet enfant pendant ces moments privilégiés. D es mises en situation permettront de retrouver le plaisir de se laisser bercer par les sonorités et la musique de la langue, d’éprouver comment l’écoute d’une histoire peut, aussi, se faire dans le mouvement.
Accessibilité : En cas de handicap ou de besoins spécifiques d’accessibilité, contactez Stéphanie Tison, en charge des demandes handicap au 01 43 07 32 02 ou par mail secretariat@bientraitance.com
Lire des albums avec les bébés, c'est ouvrir un espace sensible, un espace pour l'imaginaire et la pensée, un espace d'écoute et de rencontre qui vient nourrir la relation à soi et à l'autre. Encore faut-il avoir conscience de " ce que nous lisons" quand nous le lisons...
Des apports et un regard critique sur un panel diversifié d'albums permettront de plonger dans leur contenu, dans la richesse et la complexité du rapport texte-image et de ses implicites, pour prendre la mesure de leur polysémie, et de tout ce qui s'ouvre à l œil et à l'oreille des tout-petits lors d'une lecture partagée à voix haute. Il s'agira de (re)découvrir la profondeur des albums, dans leur langage spécifique, pour finalement s'en saisir "vraiment" et les lire autrement.
L’observation est, maintenant, reconnue comme un outil professionnel incontournable. Bien qu’elle paraisse simple, cette pratique nécessite d’affiner la capacité d’attention en vue d’une meilleure compréhension des comportements du petit enfant ainsi qu’une approche plus précise des interactions adulte-enfant. Il s’agira de revisiter différentes méthodologies, en expérimenter certaines pour envisager une réponse adaptée aux besoins de chaque enfant et du groupe. Ces acquis permettront de prendre du recul par rapport à certaines interventions spontanées, de modifier des pratiques, d'affiner les transmissions entres adultes et de regarder en mémoire l'évolution de l'enfant.
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Quel sens les règles et les interdits ont-ils pour l’enfant âgé de 3 mois à 4 ans ? En s’appuyant sur les connaissances du développement de l'enfant, il s'agira de revisiter les limites nécessaires qui lui sont données pour lui offrir un cadre tout à la fois sécurisant et soutenant son envie d'exploration.
Quels sens les règles et les interdits posés en collectivité ont-ils pour les professionnel.le.s?
Ce stage propose de réfléchir aux conditions pour que l’autorité se distingue de l’autoritarisme. Il aidera l'adulte à ajuster son positionnement vis-à-vis de l’enfant, clarifiant ses propres craintes qui peuvent jouer un rôle inconscient dans les règles posées. Il visera à harmoniser les pratiques en équipe sur des critères qui tiennent compte de l'évolution de l'enfant entre 3 mois et 4 ans.
La troisième journée, à distance, permettra d’évaluer, pour chacun.e des participant.e.s, à partir d’une observation rapportée, les modifications qui auront pu être discutées et installées au sein de leurs équipes respectives, ainsi que les questions qui demeurent.
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Les paroles soutenantes, valorisantes, éducatives, adressées à un enfant l’aident à se construire : les recherches récentes des neurosciences affectives attestent de l’impact des paroles et des formulations sur le développement des enfants, confirmant les apports des psychologues et psychanalystes. Il est donc essentiel pour les professionnels de réfléchir au langage verbal et non verbal qu’ils adressent aux enfants. Ce stage permet de réfléchir à ses propres modalités d’expression. Seront envisagées les phrases toutes faites, les formulations impactées par l’émotion et les représentations éducatives de l’adulte, afin de mieux choisir les mots, porteurs d’intentions véritables, tout en restant vigilant à ce qu’en reçoit et comprend l’enfant.
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Le terme de « neurosciences » est, actuellement, de plus en plus utilisé. Les recherches récentes apportent une compréhension plus fine du fonctionnement du cerveau et de ses processus de maturation. Elles enrichissent les observations et les connaissances des clinicien.ne.s, elles permettent de mieux comprendre les comportements des enfants, ses besoins, ses fragilités et ses compétences. Elles apportent, ainsi, des éclairages nouveaux et complémentaires à d’autres approches, pour guider les pratiques des professionnelles de la petite enfance. Le stage permettra de découvrir ou réactualiser ces notions de façon simple et de faire le lien avec l’accompagnement quotidien des jeunes enfants en développement.*
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La complexité de la mission, la multiplicité des tâches qui définissent l’accueil individuel de jeunes enfants au sein d’un collectif, l'engagement émotionnel indissociable de cette fonction peuvent être source de stress. Ces tensions peuvent se rajouter à celles liées aux contraintes matérielles, aux dynamiques d’équipe, au renouvellement très rapide des collègues, aux difficultés relationnelles avec les parents.
Comprendre et identifier les situations et facteurs de stress, repérer les « contagions émotionnelles » aident à prendre du recul et envisager sa posture professionnelle avec différentes grille de lecture. l s'agira de redynamiser le plaisir à accompagner de jeunes enfants et leurs parents, plaisir qui aura des effets certains sur le bien-être de chacun.
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Construire au quotidien un environnement bien-traitant au sein d’un service, tout en intégrant les contraintes institutionnelles, nécessite pour son.sa responsable, une analyse plurifactorielle : comprendre la dynamique d’une institution à partir de son identité et sa culture, clarifier son propre positionnement hiérarchique et ses modes de communication dans l’animation d’une équipe pluridisciplinaire, envisager des changements à partir des partages d’expériences et d’apports de connaissances dans différents champs théoriques. Le contexte récent de crise sanitaire a mis à l’épreuve les ressources et les limites tant des équipes que des institutions et produit des questionnements nouveaux. Cette formation vise à permettre à des professionnels occupant des postes à responsabilités et d’encadrement de re-penser leurs positionnements et chercher des nouvelles formes d’exercice de leurs fonctions pour s'assurer d'une démarche de bien-traitance.
Public : coordinateurs, responsables et directeurs de services et d’établissements d’accueil de jeunes enfants et d’adolescents.
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Les professionnel.le.s sont souvent démuni.e.s face aux comportements dits « agressifs » de certains enfants. Quelle est la différence entre les comportements « normaux » et ceux qui doivent nous inquiéter ? Pour comprendre ces situations, nous en identifierons de multiples facteurs à partir de ce qu’exprime l’enfant, prenant aussi en compte l’impact émotionnel sur les différents protagonistes. Nous envisagerons des réponses les plus ajustées possibles que le.la professionnel.le peut apporter face à ces comportements, afin d’éviter un engrenage dommageable pour tous.
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Connaitre et travailler ses émotions, s’exprimer sans crainte, entendre l’autre, comprendre les injonctions paradoxales entre langage verbal et non-verbal, agir en cohérence, facilite la communication entre adultes. Une meilleure connaissance et un réaménagement de ses modes de communication ouvrira à de nouvelles postures professionnelles.
Au cours du stage, en complément d'apports sur la communication entre adultes, des exercices théâtraux axés sur la confiance, l’écoute, le « faire ensemble » en retrouvant le plaisir du ludique seront proposés pour prendre hauteur et recul sur les échanges du quotidien. Une analyse de chaque jeu permettra de comprendre les enjeux pour soi et l’entre-soi.
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La polyvalence de sa fonction amène l’éducateur-trice à exercer alternativement des fonctions éducatives à l’égard des enfants et managériales à l’égard des professionnelles de l’équipe éducative. Garant.e du projet éducatif, il.elle se trouve à conjuguer le travail du quotidien et la réflexion sur les pratiques, l’appartenance à une équipe dans une place particulière et de management intermédiaire, la régulation des espaces personnels et professionnels, une créativité pour la mise en place de projets. Ce stage vise à clarifier son positionnement et sa communication pour mieux se situer au sein d’une équipe pluridisciplinaire. Des apports théoriques et pratiques alterneront avec des analyses de situation, des simulations de travail d'équipe pour balayer différentes facettes de la mission de l'EJE.
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Durant sa petite enfance, la qualité de la communication reçue par la peau est déterminante pour l’évolution globale de l’enfant : bien-être physique, sentiment de sécurité en soi et en l’autre. Toucher l’enfant, c’est créer une relation de proximité ; c’est aussi, pour l’adulte, « être touché ». Un temps de massage crée la rencontre entre deux corps dans laquelle chacun s’engage, à l’écoute tant de ses sensations et ses émotions que de celles de son partenaire. Le stage propose d’expérimenter cette communication duelle pour développer ou réveiller ses compétences d’émetteur et de récepteur de sensations tactiles bienveillantes. Il permettra de redonner au toucher de l'adulte, lors des gestes fréquents et trop souvent banalisés, toute sa valeur de vecteur de tendresse.
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Travailler dans le monde de la petite enfance amène à côtoyer aussi les parents des jeunes enfants accueillis. Développer un positionnement professionnel « d’accompagnement » de chacun.e suppose de bien connaître les processus du devenir parent, de celui d’être parent même dans la séparation si courte soit-elle. Il s’agira de revisiter les pratiques pour qu’elles participent à renforcer le sentiment de compétence du parent, tout en favorisant un attachement sécure entre l’enfant et les différent.e.s professionnels. Cette formation permettra à chaque professionnel.le de renouveler ses connaissances pour mener une réflexion autour des fonctions parentales: s'appuyer sur les compétences qu'ils.elles montrent pour accompagner leur enfant en EAJE, enrichir les échanges par des transmissions qui aient du sens pour eux, comprendre et respecter la diversité socio-culturelle des familles accueillies pour établir des relations de confiance entre adultes. Ce nouveau regard ouvrira à une cohabitation acceptée, essentielle dans les situations difficiles ou de vulnérabilité.
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L’Éveil du tout-petit, à son origine dans les années 1960, a permis de sortir de leur lits les bébés qui, passant la journée à la crèche, présentaient des retards de développement. Cette démarche a alors libéré leur motricité et leur envie de jouer. intéresse les professionnels de la petite enfance concernés par l’accompagnement du jeune enfant en développement et par la globalité de l’approche psychomotrice.
Prenant en compte le développement du jeune enfant dans ce qu’il est global, continu et, tout à la fois, commun et singulier, les propositions de l’Éveil du tout-petit contribuent à la constitution du sentiment continu d’exister chez le jeune enfant. Elles participent également à celui de compétence des professionnel.le.s par la reconnaissance des effets de leurs actions.
Revisiter le développement psychomoteur par des mises en situation permet une meilleure compréhension des étapes du développement de l'enfant et oriente les postures professionnelles. Travailler sur l'éprouvé de chacun dans son corps d'adulte ouvre à un nouveau regard sur ce que peut vivre le petit dans les situations analogues. L'observation des mouvements des enfants se trouve enrichie par la prise en compte de nombreux détails corporels qui prennent alors sens. Elle ouvre la reflexion sur la posture d'accompagnement de la part de l'adulte et transforme les pratiques.
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Le domaine de la périnatalité bouge, oscillant entre des techniques rigoureuses et un accompagnement bien-traitant de cette cellule familiale naissante : Les demandes et les attentes des parents évoluent, les professionnels s’interrogent pour affiner leur accompagnement dans la multiplicité de leurs pratiques. Or, la naissance est un moment unique qui plonge chacun des acteurs dans un monde émotionnel dense. Mieux le comprendre permet de repérer les résonnances multiples en chacun et développer des postures ajustées.
Cette formation revisitera les connaissances concernant les expériences vécues autour de la naissance par le nouveau-né, ses parents et les professionnel.le.s. Il s’agira d’explorer le monde sensoriel particulier de cet évènement pour repréciser les besoins du bébé et de ses parents, réinterroger les manières d’être et de faire tant sur un plan individuel qu’en équipe. Les professionnel.le.s se trouveront redynamisé.e.s dans la cohérence de leurs missions, leurs compétences et le plaisir de les exercer. Les compétences parentales naissantes se verront étayées. Gageons l’impact de cet accompagnement précoce sur la société de demain…
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Réfléchir à la fonction professionnelle dans l’accompagnement du jeune enfant, en collectivité d’accueil ou au domicile d’un.e assistant.e maternel.le, va mettre en lumière la question de l’attachement et la dimension tant affective qu’émotionnelle de la relation adulte-enfant. Découvrir ou réactualiser les connaissances concernant la théorie de l’attachement (care-giving, figure d'attachement..), s'appuyer sur les différents auteurs qui en ont montré les modalités et leurs effets, permettra de nouvelles pistes dans la compréhension des situations cliniques ainsi que dans l’accompagnement quotidien de l’enfant et de sa famille.
Inscrire la bien-traitance dans les processus de pensées, les manières d'être, de dire et d'agir de tout professionnel concerné par l'enfant et son devenir, oriente les pratiques par la prise en compte conjointe de 3 axes dans les modalités d'accueil: les enfants grandissent à leur rythmes propre, et éventuellement leur particularité de développement, les parents sont acceptés dans leur place et rôle spécifiques, les professionnel.le.s sont reconnu.e.s dans la complexité de leurs missions et les émotions que celles-ci suscitent. Comme l'énonce Danielle RAPOPORT, " la bien-traitance envers l'enfant tisse une trame subtile autour de lui, où la construction de son identité et de son sentiment continu d'exister est inséparable du respect de son histoire et d'un projet cohérent pour son devenir, inséparable du soutien de la parentalité de son père et de sa mère et de l'accompagnement des adultes qui l'entourent. Cette trame subtile ne peut se tisser sans les fils de la tendresse et de l'émerveillement que tout enfant est en droit d'attendre pour grandir dans sa confiance en lui même et en l'autre, dans le désir de découvrir et d'apprendre".
Le stage alternera des apports historiques de ce néologisme, des contenus théorique concernant le développement et les besoins de l'enfant et des pratiques professionnelles revisitées en partant du concret et du quotidien ( accueil, sommeil, repas, doudou et tétines, transmissions...)
C'est bien souvent lorsque l'inquiétudesurvient, par l'observation d'un retard ou d'un trouble, que l'acquisition du langage vient questionner les professionnel.le.s. Au delà du repérage des difficultés, de l'accompagnement de l'enfant et de sa famille dans les situations problématiques, la question de l'émergence du langage chez l'enfant participe à une meilleure compréhension de son développement global. Observer comment le langage vient aux enfants permet de comprendre la place qu'il occupe dans l'acte de communication et donc dans la relation interpersonnelle. Cela permet aussi d'interroger celle qui lui est accordée lors des pratiques professionnelle, tant dans les échanges quotidiens que dans les temps de jeux dédiés à développer les aptitudes langagieres. Explorer le sujet du langage contribue ainsi à définir les contours d'une communication bien-traitante.
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Indissociable de la notion de plaisir, le jeu répond d’un besoin propre à l’être humain dont dépendent son bon développement (intellectuel, corporel, relationnel) et son autonomie. Le stage permettra à chaque professionnel.le de revenir sur la fonction et à l'importance du jeu, de renouveler ses connaissances pour des propositions adaptées dans un espace aménagé en conséquence. Il s’agira de préciser le rôle de l'adulte dans le jeu du jeune enfant, de revenir sur la notion « d'activités », sans oublier celle du « plaisir partagé ». Et pourquoi pas penser le jeu sous l’angle du « développement durable » …
La manière de porter et de prendre soin d’un jeune enfant au quotidien va contribuer à la construction physique et psychique du tout-petit et, selon Winnicott, à celle de son « sentiment continu d’exister ». S’appuyant sur une connaissance réactualisée des besoins fondamentaux de l’enfant et de son développement neuromoteur, ce stage propose de réfléchir à la fonction de maternage de l'adulte et à l’ajustement de ses gestes. Il s’agit d’y développer ses capacités contenantes dans une recherche de confort pour lui et pour l'enfant. L’observation et l’écoute de celui-ci positionne comme sujet et partenaire de la relation. Des mises en situations permettront de revisiter les pratiques de portage dans les bras, de réfléchir à l’utilité et au bon usage des matériels de portage. Un nouveau savoir- faire se combinera à un savoir- être pour une approche globale et bien-traitante des soins quotidiens.
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En EAJE, il est des enfants présentant des comportements qui interpellent. Certes, les rythmes de développement sont variables d’un enfant à l’autre. Néanmoins certains décalages d’acquisition ou des particularités peuvent alerter. Les professionnel.le.s s’interrogent alors : Quand et comment se mobiliser ou s’inquiéter ? Comment différencier difficultés transitoires et situations de handicap, en particulier les troubles du spectre autistique ? Comment partager avec les parents ces questionnements ? Que leur dire ? En lien avec la mission de chacun en EAJE, la question de fond est : Comment accueillir et accompagner au mieux ces enfants ?
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Depuis 2017, les nouvelles préconisations, dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre la pauvreté, stipulent que « les lieux d’accueil doivent devenir ces endroits accessibles à tous, quel que soit son revenu ou son adresse, où le langage, le développement, l’empathie, la confiance en soi, se construisent, avec des effets durables sur toute la vie ». Même si de nombreux établissements ont déjà une pratique régulière de cet accueil ouvert à tous et dans la diversité socio-culturelle, les professionnelles, nouvellement en contact avec cette diversité, soulèvent fréquemment craintes de ne pas savoir faire et questionnements divers, voire réticences : Comment accueillir chaque enfant dans les meilleures conditions ? Comment mettre en place des relations de confiance et d’alliance avec les parents ? Comment dépasser les risques d’incompréhension et appréhensions réciproques ? Quelle incidence sur les pratiques quotidiennes ?
Le stage permettra de visiter ces questions : comprendre les risques d’incidences de la précarité sur le développement de l‘enfant, partager et modifier les représentations fréquentes autour de ces familles, mettre en place des conditions d’un accueil bien-traitant pour tous.
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Le travail en pouponnière et au foyer de l’enfance nécessite d’étayer le positionnement des professionnel.le.s par des apports théoriques qui prennent en compte tant les connaissances du développement psychoaffectif de l’enfant que celles qui concernent le statut juridique de l’enfant confié et de ses parents dans le cadre de la protection de l’enfance. En accord avec les obligations légales en matière de responsabilité et d’autorité parentale précisées dans la loi de 2016, il s’agira de développer des pratiques qui prennent en compte toutes ces données complémentaires pour viser au bon développement de l’enfant au sein du lieu d’accueil, à des liens efficients avec ses parents et à un positionnement professionnel ajusté.
En écho aux travaux de l'Opération Pouponnière, ces pratiques revisitées soutiendront une démarche de bien-traitance à l'égard de chacun: l'enfant, ses parents et les professionnel.le.s
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Devenir formateur-trice à l’Eveil du tout-petit et intégrer une équipe existante suppose de s’approprier la connaissance et la pratique de cette démarche, d’envisager les modalités de transmission à un groupe de stagiaires et, ensemble, de questionner cette posture professionnelle de formateur.
Cette formation vise à :
1 matinée en crèche : pratique en petits groupes accompagnés pour une observation partagée. Un travail d’observation sera demandé dans l’intersession.
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